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peut on avertir de la présence des radars

Publié le 6 août 2023 par Me JOSSEAUME

peut on avertir de la présence des radars

peut on avertir de la présence des radars

Pour le deuxième week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, le trafic routier sera chargé samedi 5 août. L’occasion de s’interroger sur les applications et GPS qui signalent radars et contrôles de police.

Par Laura Merceron le 05/08/2023 à 07:28

Pour ce week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, de nombreux conducteurs miseront sur leur GPS pour les alerter de la présence de contrôles de vitesse.LEYLA VIDAL/BELPRESS/MAXPPP

En 2021, 15 millions de véhicules ont été flashés par les radars fixes, annonçait la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Florence Guillaume, en janvier dernier. Pour ce week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, les risques d’être surpris en excès de vitesse seront réduits par les embouteillages, mais de nombreux conducteurs miseront aussi sur leur GPS pour les alerter de la présence de contrôles de vitesse. Mais certaines méthodes de signalement des radars ne sont pas légales.

En janvier 2012, le gouvernement de François Fillon a rendu illégale « la détention, le transport et l’usage des “avertisseurs de radars” ». À travers ce terme, c’est une des fonctionnalités des GPS et applications sur téléphone qui est visée. « Ces avertisseurs recensent la position géographique des radars et préviennent les conducteurs de leur localisation précise », explique Me Rémy Josseaume, avocat et président de la commission sur le droit routier au barreau de Paris.

L’interdiction concerne également les détecteurs de radars. « Ce sont des boîtiers créés spécifiquement pour repérer le laser des radars. Ils avertissent aussitôt le conducteur et perturbent ce laser pour empêcher le radar de contrôler la vitesse du véhicule. » La détention d’un détecteur ou d’un avertisseur de radars est passible, au maximum, de 1 500 € d’amende, six points en moins sur le permis, trois mois de suspension de permis et jusqu’à l’immobilisation voire la confiscation du véhicule.

Signaler une zone de contrôle

Avertisseurs et détecteurs de radars ont été remplacés par des « assistants d’aide à la conduite. Ils ont les mêmes fonctionnalités que les anciens GPS, mais au lieu de donner une localisation précise, ils préviennent simplement de l’entrée dans une zone de contrôle plus ou moins large », comme le font les panneaux de signalisation sur le bord des routes à l’approche d’un radar fixe.

« Ces dispositifs peuvent avoir un effet négatif, concède Christophe Damond, directeur des études au sein de l’Association prévention routière. Certains conducteurs peuvent s’en servir pour échapper aux contrôles afin de contourner les règles sans être sanctionnés. »

En créant ce système de zone de contrôle, le gouvernement entendait « lutter contre l’insécurité routière et prévenir les comportements de conduite dangereux ». Un bénéfice que reconnaît volontiers Christophe Damond. « Avant, les gens n’étaient pas prévenus en amont du radar et pouvaient donner un coup de frein au dernier moment. Maintenant, ils anticipent et ralentissent progressivement en amont du contrôle. »

Le cas particulier des contrôles de police

Ces restrictions ne concernent cependant que les radars : aucun texte de loi ne vient en effet interdire aux applications d’avertir leurs utilisateurs de la présence d’un contrôle de vitesse réalisé par la police en indiquant son endroit précis. « Le signalement de ces contrôles permet d’obtenir le résultat espéré, à savoir de faire ralentir les conducteurs », explique Thierry Monchâtre, en charge de la communication de la Sécurité routière au ministère de l’intérieur.

Faire des appels de phare aux autres véhicules, poster un message sur un groupe Facebook ou appeler un proche pour l’avertir d’un contrôle routier : toutes ces méthodes sont, elles aussi, parfaitement autorisées.

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